Notre fémin’Histoire

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Dans le Journal Officiel


Activités des effronté-es

Assemblée générale du 26 Jjuin2022

 

Nos précédents bilans :

Bilan 2020

+ Document antérieur sur nos précédentes actions

+ Document antérieur


« Aujourd’hui, en France…

Féministes, nous avons constaté à quel point les politiques d’austérité et le sexisme font éclater les inégalités et les violences sexistes dans notre pays.

Bien que notre génération ait hérité d’un modèle social durement acquis par nos ainé-es :

  • Les contrats précaires sont banalisés voire encouragés par les réformes libérales et incombent très majoritairement aux femmes.
  • Les discriminations sexistes sont monnaie courante, et aucune réelle politique n’en analyse sérieusement les mécanismes pour les faire reculer.
  • Le nombre sans précédent de fermetures de centres d’IVG et de maternités menace le droit à disposer de nos corps.
  • Les modes de scrutin de la Ve République sont incapables de favoriser l’égal accès aux responsabilités politiques.
  • Les violences sexistes et sexuelles prospèrent dans une société où le manque d’éducation à l’égalité cantonne femmes et hommes dans des rôles stéréotypés, et où le gouvernement cède aux attaques des mouvements traditionalistes.

Nous en avons assez d’attendre que l’égalité, les budgets pour faire avancer les droits des femmes et la parité veuillent bien advenir tous seuls !

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Rigueur & droits des femmes sont inconciliables…

Les politiques d’austérité détruisent tous les outils qui permettent de faire évoluer les droits des femmes :

  • La restructuration de l’hôpital public entraine la fermeture de dizaines de centres d’IVG et de maternités ;
  • Le recul du droit à la retraite creuse l’écart entre les pensions des femmes et des hommes, qui s’élève aujourd’hui à 38%.

Nous réclamons l’égalité !

  • Créer 500 000 places en crèche via un service public de la petite enfance ;
  • Augmenter le SMIC de façon significative (les deux tiers des smicards sont des femmes) ;
  • Imposer aux entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale une obligation de résultats et une pénalisation financière s’élevant à 10% de la masse salariale ;
  • Lutter contre les contrats précaires et le temps partiel, pour que le CDI à temps plein redevienne la norme ;
  • Revenir à la retraite à 60 ans sans décotes et sans augmentation de la durée de cotisation.

Qui sont les effronté-es ?

Nous avons créé notre association en octobre 2012 pour dénoncer les mécanismes transversaux du patriarcat et l’assignation des personnes à des rôles stéréotypés.

Nous nous élevons contre toutes formes de régression contre les droits des femmes, des LGBT, des étrangèr-es, des immigré-es et des travailleur-ses, car la société que nous voulons doit être juste et égalitaire.

« Les effronté-es » est :

  • Féministe et LGBTQI+ : pour construire une société d’égalité, quels que soient le genre ou l’orientation sexuelle.
  • Progressiste : pour une société sans discrimination, égalitaire, avec un droit du travail et un modèle social qui permet aux citoyen-nes de vivre libres, émancipé-es et épanoui-es.
  • Antiraciste : contre toute forme d’intolérance et de violences commises par des individus ou des institutions.
  • Intersectionnelle : pour un féminisme qui intègre dans son analyse et sa lutte, les multiples oppressions dont sont frappé-es certaines personnes, sur la base de leur genre, et/ou de leur origine ou religion, réelles ou supposées, et/ou de leur classe, et/ou de leur orientation sexuelle, et/ou de leur handicap, et/ou de leur poids (énumération non limitative) et qui combat l’universalisme blanc à tendance néocolonialiste qui fait l’impasse sur l’imbrication de ces différents rapports de domination, participant de ce fait à ces oppressions. Pour un féminisme inclusif, défendant les droits de toutes les femmes, trans et cis, et de toutes les personnes LGBTQI+.
  • Révolutionnaire : nos sociétés étant fondées sur la base de l’ordre social patriarcal. Pour en être débarrassées, il faudra revoir ses valeurs et ses modes de fonctionnement de fond en comble.
  • Abolitionniste du système prostitueur : Parce que la prostitution est la forme la plus sexiste et la plus exploitante de la domination masculine et qu’elle porte atteinte à la dignité des individus via des mécanismes d’oppression de genre, classe et race. Parce que le modèle de société le plus adapté selon nous est celui qui crée des mesures sociales fortes pour aider à la sortie de la prostitution de toutes les personnes qui le souhaitent (beaucoup n’imaginent pas d’alternative à la prostitution et d’issue possible, tant cela reste immensément compliqué aussi longtemps que les moyens adéquats ne seront pas mis sur la table). Parce qu’il est inconcevable d’étendre le libre-marché avec son lot de lois indignes et contre l’intérêt général, et autres conséquences du libéralisme, jusqu’aux corps des femmes et des minorités de genre, le tout pour le compte d’intérêts particuliers, égoïstes et profondément patriarcaux. Cela ne peut constituer un modèle de société acceptable. Cependant nous nous en prenons à un système, jamais à des personnes, et respectons les différents vécus des personnes en situation de prostitution.
  • Mixte : pour impliquer, former et responsabiliser sur les questions de l’égalité femmes-hommes.

L’association est un outil de :

FORMATION :

Le sexisme ordinaire et les inégalités sont souvent invisibles. Beaucoup de femmes ne se rendent pas compte qu’elles sont discriminées et qu’elles subissent les conséquences d’une image dégradante des femmes.

Les LGBTQI+ sont perçues comme des personnes marginales, différentes et dérangeantes parce qu’elles perturbent les théories erronées sur la complémentarité des sexes ou les particularités des femmes et des hommes.

Nous voulons faire de l’éducation populaire à travers des rencontres, des Formations – Les Menstruelles, des conférences-débats, Les Caféministes. (Les voir en vidéo)

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CRÉATIONS :

L’histoire des luttes féministes a été marquée par une grande créativité artistique qui a engendré films, documentaires, expositions, livres, actions originales, affiches mythiques etc. Donnons libre cours à notre imagination pour laisser une trace dans l’histoire !

Nous avons créé pour cela le Féministival (voir site dédié).

Les trois premières éditions du Féministival se sont déroulées en 2016, 2018 à Paris et en 2019 à Marseille pour valoriser des œuvres d’artistes contemporain-es et raconter les raisons pour lesquelles les femmes artistes ont été effacées de l’histoire, mais aussi les personnes LGBTQI+.

Après la période difficile que nous avons tou-tes traversée, nous sommes ravies de pouvoir nous lancer dans la 4ème édition de notre festival, prévue pour en mai 2023, de nouveau à Paris !

 

Avec La Cane, notre journal, coécrit par nos membres, ce qui leur permet, en faisant leurs propres recherches, de se former elles et eux-mêmes, faisant de la Cane un puissant outil d’autoformation, tout en fournissant au public des articles de qualité. La Cane est vendue 2€50, et chaque dernier numéro est offert à tou-te nouvel-le adhérent-e !

MOBILISATIONS :

Les effronté-es participent à de nombreuses campagnes, telles la campagne #JusticePourJulie, la campagne de soutien pour Alexandra Richard, en partenariat avec Osez le Féminisme !, la campagne (victorieuse !) pour Adriana Sampaïo, mais aussi la campagne contre le système pornocriminel avec Le Mouvement du Nid et Osez le Féminisme !

ACCOMPAGNEMENT DES VICTIMES DE VIOLENCES CONJUGALES, SEXISTES ET SEXUELLES :

Nous accompagnons des victimes de violences conjugales, et plus largement les victimes de violences sexistes et sexuelles. La lutte contre les violences faites aux femmes, jugée prioritaire au plus haut niveau de l’État, est une question de santé publique, car les répercussions de ces violences sur la santé physique et mentale des femmes qui en sont victimes, soit 220 000 chaque année, sont énormes.

Notre principale mission est de soutenir financièrement les victimes dans leurs démarches judiciaires, via notre partenariat avec la Fondation des femmes, dont le programme “AXA Tout cœur” nous permet de rembourser les honoraires des avocats des victimes, dont nous présentons les dossiers à la Fondation des femmes. L’autre programme de la Fondation des femmes, le « Barreau solidarité », permet de trouver des avocat-es en Île-de-France qui acceptent l’aide juridictionnelle, et de les mettre en relation avec les victimes que nous accompagnons (lorsqu’elles sont franciliennes).

Selon la demande et les besoins des victimes, qui ne correspondent pas toujours à l’aide que nous pouvons leur apporter via les programmes décrits, nous les réorientions également vers les CIDFF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles), le 3919 bien sûr, et nous recherchons également nous-mêmes l’association la plus adaptée à leur besoin grâce à la cartographie des dispositifs franciliens d’accompagnement des femmes victimes de violences mise en place par le Centre Hubertine Auclert, dont le site fourmille de ressources pour les femmes victimes et pour les associations accompagnantes ! Une cartographie plus large des association d’aide aux victimes , couvrant tout l’Hexagone, doit bientôt voir le jour sur le site du Centre Hubertine Auclert.

Mais notre accompagnement va plus loin : quand nous le pouvons, nous accompagnons les victimes sur le long terme, car le parcours juridique des victimes de violences est long et compliqué. Nous leur apportons une écoute précieuse, et nous essayons de trouver des solutions, qui peuvent passer par une réorientation, par la recherche d’un-e nouvel-le avocat-e, etc. Nous ne les laissons pas à leur sort une fois qu’elles ont été, selon les cas, réorientées (structure, professionel-les, CIDFF…), ou qu’elles ont bénéficié de l’un des programmes de la Fondation des femmes. Nous assurons un suivi, et ce soutien sur le long terme est très précieux pour les victimes.

 

 

Nous sommes signataire de…

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